Quels sont les meilleurs pays pour survivre à une guerre ?
Les tensions mondiales montent et les conflits font la une. Se demander où fuir en cas de guerre n’est plus juste un délire de paranoïaque. Pour les survivalistes qui prennent les menaces au sérieux, trouver un bon refuge devient une vraie priorité. Ce guide examine les critères clés pour choisir votre planque apocalyptique et présente les meilleurs endroits où vous terrer quand tout partira en vrille.
Où aller vivre en cas de guerre mondiale ?
Critères essentiels pour choisir un pays refuge
Choisir un pays refuge, c’est pas comme choisir sa destination de vacances. Plusieurs facteurs cruciaux déterminent si vous finirez carbonisé ou tranquille à siroter un cocktail pendant l’apocalypse. Voici les points à cocher sur votre liste :
- Distance par rapport aux zones de tensions internationales
- Capacité d’autosuffisance alimentaire et énergétique
- Absence d’intérêts stratégiques majeurs
- Stabilité politique interne et neutralité historique
- Environnement géographique naturellement protecteur
- Infrastructures de base résilientes
Protection géographique et éloignement des zones de conflit
Les meilleures planques ont des barrières naturelles. Océans, montagnes, déserts ou forêts denses – ces obstacles naturels compliquent sacrément la vie de quiconque voudrait vous envahir. L’isolement géographique, c’est votre meilleur pote, comme le prouvent la Nouvelle-Zélande ou l’Islande.
Être loin des grandes puissances militaires, c’est comme avoir une assurance-vie gratuite. Les nations de l’hémisphère sud ont souvent regardé les guerres mondiales de loin, pendant que l’hémisphère nord s’entretuait joyeusement. Pas bête d’être aux antipodes du chaos, non?
Les îles ont un avantage de ouf contre les invasions terrestres. Essayez donc d’envahir Madagascar ou l’Islande sans vous noyer! Cette protection maritime a sauvé les fesses des Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, quand Hitler les regardait avec envie depuis l’autre côté de la Manche.
Autosuffisance alimentaire et énergétique
Quand tout part en cacahuète, oubliez Amazon et les supermarchés. L’autosuffisance alimentaire devient votre priorité numéro un. Les pays avec des terres agricoles à perte de vue et une surproduction de nourriture sont vos meilleurs alliés pour ne pas crever de faim.
L’Argentine pourrait nourrir dix fois sa population avec ses plaines immenses. Même son, pour la Nouvelle-Zélande, l’Uruguay et le Paraguay qui ont une agriculture solide et diversifiée. Ils continueront à manger des steaks pendant que d’autres grignotent des cailloux.
L’indépendance énergétique, c’est l’autre moitié de l’équation survie. Les pays qui jonglent avec plusieurs sources d’énergie (hydroélectricité, géothermie, vent, soleil) ne se retrouveront pas dans le noir. L’Islande cartonne dans ce domaine, tirant 85% de son énergie de sources renouvelables – principalement géothermiques et hydroélectriques. Pas con quand y’a plus de pétrole!
Faible valeur stratégique militaire
Les pays qui n’intéressent personne ont moins de chances de se faire bombarder. Sans installations militaires critiques, ressources stratégiques ou position géographique importante, vous devenez invisible aux yeux des grands méchants de ce monde.
Le Costa Rica, qui a dit adieu à son armée en 1949, ou le Bhoutan, planqué dans l’Himalaya, illustrent parfaitement ce principe. Ces petits pays passent sous le radar des superpuissances, et c’est tant mieux pour leur survie!
Héberger des bases militaires étrangères, c’est comme mettre une cible sur votre dos. Les pays sans alliances militaires ou bases étrangères réduisent considérablement leur risque de se faire atomiser en premier. Parfois, l’anonymat stratégique vaut mieux qu’une armée.
Quel pays est le plus sûr en cas de guerre mondiale ?
L’Islande et les pays nordiques
L’Islande trône souvent en tête des classements des planques apocalyptiques. Isolée au milieu de l’océan, sans armée et politiquement neutre, elle coche toutes les cases du refuge idéal. Cerise sur le gâteau : son énergie 100% renouvelable vous permettra de recharger votre téléphone même quand le monde brûle.
Avec seulement 3,5 habitants par kilomètre carré, l’Islande offre plein d’espace pour se planquer. Ses ressources en eau douce et sa pêche abondante garantissent que vous ne manquerez ni de boisson ni de protéines. Pas mal pour un bout de caillou volcanique!
La Finlande mérite aussi le détour malgré sa proximité avec l’ours russe. Les Finlandais, paranos depuis la Guerre Froide, ont construit assez d’abris anti-bombardements pour toute leur population. Ils stockent aussi des réserves de nourriture et de médicaments comme des écureuils avant l’hiver. Ces Vikings modernes savent anticiper!
La Nouvelle-Zélande et l’Australie
La Nouvelle-Zélande, c’est le paradis des survivalistes fortunés. Perdue au bout du monde, à plus de 1 600 km de l’Australie, elle est naturellement protégée contre les invasions. Son climat tempéré et ses terres fertiles produisent plus de bouffe que ses habitants peuvent engloutir.
Le pays produit 80% de son électricité grâce à l’eau, la chaleur terrestre et le vent. Sa stabilité politique et son système de santé robuste en font un refuge de luxe. Pas étonnant que les milliardaires de la Silicon Valley y achètent des bunkers comme d’autres achètent des yachts!
L’Australie, ce continent-île géant, offre aussi de belles perspectives, surtout dans ses régions intérieures et en Tasmanie. Son territoire immense vous permet de vous installer loin des villes qui seront probablement visées en premier. Et avec toute cette agriculture, vous aurez toujours des barbecues même après l’apocalypse.
Les pays du Cône Sud (Argentine, Chili, Paraguay, Uruguay)
L’Amérique du Sud, c’est le plan B de l’humanité. Loin de tout, ces pays regarderont probablement le reste du monde s’étriper alors qu’ils sirotent tranquillement leur maté ou leur vin.
Pays | Avantages principaux | Autosuffisance alimentaire |
---|---|---|
Argentine | Vaste territoire, faible densité de population, diversité géographique | Excellente (production pour 400 millions de personnes) |
Chili | Barrière naturelle des Andes, isolement géographique | Bonne (agriculture diversifiée) |
Paraguay | Pays enclavé, autonomie énergétique (barrages) | Très bonne (exportateur net) |
Uruguay | Stabilité politique, neutralité historique | Excellente (secteur agricole fort) |
L’Argentine est la star de cette région avec son territoire immense et sa production agricole hallucinante. Ses plaines de la Pampa nourrissent dix fois sa population. Vous pourrez choisir entre les montagnes andines ou les étendues patagoniennes pour votre refuge post-apocalyptique. Le choix du roi!
Le Chili ressemble à une forteresse naturelle avec les Andes d’un côté et l’océan Pacifique de l’autre. Cette configuration géographique unique en fait une sorte d’île continentale difficile à envahir. Sa forme allongée offre tous les climats possibles pour cultiver à peu près tout.
La Suisse et son statut de neutralité
La Suisse joue dans une catégorie à part avec sa neutralité légendaire maintenue depuis 1815. Même pendant que l’Europe se déchirait durant deux guerres mondiales, les Suisses comptaient tranquillement leur or et fabriquaient du chocolat.
Ces montagnards paranoïaques ont construit le réseau d’abris antiatomiques le plus dense au monde. Chaque bâtiment neuf doit intégrer un abri, créant ainsi un refuge national contre les bombes. Si ça, c’est pas de la prévoyance!
Mais attention, être au coeur de l’Europe n’est pas idéal en cas de conflit continental. La Suisse dépend aussi beaucoup des importations pour son énergie et sa nourriture. Si les frontières ferment, les Suisses devront manger leur or et se chauffer au chocolat…
Quel est l’endroit le plus sûr en cas de guerre nucléaire ?
Abris souterrains et bunkers aménagés
Face aux champignons nucléaires, rien ne vaut un bon trou bien profond. Les abris souterrains sont votre meilleure protection contre l’apocalypse atomique et ses retombées radioactives.
La Suisse est championne du monde des abris antiatomiques, avec de la place pour 114% de sa population. Chaque Suisse a un siège réservé sous terre en cas de bombardement. Ces bunkers sont équipés comme des hôtels souterrains: air filtré, eau potable, nourriture et électricité garanties.
La Finlande n’est pas en reste avec son réseau impressionnant de tunnels sous Helsinki. Ils y ont même construit des piscines, des centres sportifs et des hôpitaux qui peuvent se transformer en abris géants. Ces nordiques prennent vraiment la fin du monde au sérieux!
Pour les fortunés paranos, des entreprises spécialisées proposent des bunkers privés ultra-luxueux. Ces installations high-tech coûtent une fortune mais offrent tout le confort moderne pour attendre tranquillement que la radioactivité diminue. Netflix et abri, la version survivaliste du Netflix and chill.
Îles isolées et territoires éloignés
Les îles perdues sont parfaites pour échapper à l’hiver nucléaire. Loin des cibles stratégiques, elles ont moins de chances de se prendre une bombe sur la tête. Les courants océaniques et atmosphériques peuvent aussi limiter l’arrivée des retombées radioactives.
Des chercheurs ont modélisé un scénario d’apocalypse nucléaire et identifié les meilleurs coins pour y survivre. La Nouvelle-Zélande, la Tasmanie et certaines îles du Pacifique Sud sont en tête de liste. Science et survie font bon ménage!
Les Îles Chatham, l’archipel des Kerguelen ou Tristan da Cunha sont tellement isolées que même Google Maps les oublie parfois. Difficiles d’accès mais idéales pour maintenir une petite agriculture et pêcher sans mutants dans votre assiette après un conflit nucléaire.
Régions à faible densité de population
Les zones peu peuplées offrent de sacrés avantages quand les bombes pleuvent. Personne ne vise le désert! La dispersion de la population réduit l’impact des attaques, et être loin des villes limite votre exposition aux retombées radioactives.
La Patagonie argentine et chilienne, avec moins de 2 habitants au kilomètre carré, c’est le désert habitable parfait. Vous pouvez vous installer loin de tout tout en gardant accès à l’eau douce et aux ressources naturelles. Le paradis des ermites post-apocalyptiques!
L’outback australien, la Mongolie ou le Yukon canadien offrent aussi des espaces immenses où se perdre volontairement. Ces régions ont généralement assez d’eau et de gibier pour permettre une vie autonome. Apprenez juste à chasser avant de vous y installer!
Zones géographiquement protégées
Certains paysages offrent une protection naturelle contre l’apocalypse nucléaire. Les vallées encaissées, les zones montagneuses et les territoires entourés de barrières naturalles peuvent réduire l’impact des explosions et limiter l’exposition aux retombées.
Les vallées andines du Pérou et de Bolivie, encastrées entre de hautes montagnes, forment des boucliers naturels contre les particules radioactives. Ces régions pratiquent depuis des millénaires une agriculture autosuffisante qui survivra aux supply chains modernes.
Les fjords norvégiens constituent aussi d’excellentes planques avec leurs configurations géographiques particulières créant des microclimats protégés. Les Norvégiens, avec leur tradition d’autonomie et leurs stocks de nourriture, sont déjà prêts pour l’apocalypse.
Les meilleures options dans l’hémisphère sud
L’Argentine et ses vastes ressources agricoles
L’Argentine est le jackpot des survivalistes avertis. Éloignée des zones chaudes, dotée d’une agriculture monstrueusement productive et offrant tous les climats possibles, elle coche toutes les cases du refuge idéal.
La puissance agricole argentine, c’est pas de la blague. Troisième producteur mondial de soja, cinquième de maïs et possédant un cheptel bovin gigantesque, le pays peut nourrir sa population même si le reste du monde s’écroule. Vous ne mangerez pas de steak vegan de sitôt!
La région de Mendoza, au pied des Andes, mérite votre attention. Irrigée par l’eau des glaciers, elle combine protection géographique et capacité agricole impressionnante. Bonus non négligeable: la nationalité argentine s’obtient après seulement deux ans de résidence. Préparez vos valises!
Le Chili et sa géographie protectrice
Le Chili ressemble à un long couloir coincé entre la mer et les montagnes. S’étirant sur 4 300 kilomètres mais ne dépassant pas 180 kilomètres de large, ce pays est naturellement fortifié par la cordillère des Andes à l’est et l’océan Pacifique à l’ouest.
Cette configuration unique crée une véritable « île continentale » difficile d’accès et facile à défendre. L’isolement du Chili est renforcé par le désert d’Atacama au nord et les fjords glacés de Patagonie au sud. Une forteresse naturelle, en somme!
Le centre-sud chilien, vers Valdivia et Puerto Montt, combine plusieurs atouts: climat tempéré idéal pour l’agriculture, eau douce en abondance, forêts à perte de vue et accès à l’océan pour pêcher. Cette zone peu peuplée permet de vivre en autonomie tout en restant connecté aux infrastructures de base.
L’Afrique du Sud et ses infrastructures
L’Afrique du Sud mérite aussi votre attention, particulièrement sa région du Cap occidental. Cette zone jouit d’un climat méditerranéen parfait pour l’agriculture, d’infrastructures modernes et se trouve bien loin des zones de conflit historiques.
Le pays dispose d’un mix énergétique diversifié incluant des centrales nucléaires et des énergies renouvelables en développement. Son réseau de transport bien ficelé faciliterait la distribution des ressources si la crise s’éternise.
La région du Cap occidental a l’avantage d’être séparée du reste de l’Afrique par des zones semi-désertiques, créant une sorte d’île sur le continent. Les vallées viticoles comme Stellenbosch combinent agriculture florissante, eau en abondance et infrastructures de qualité dans un cadre naturellement protégé.
Facteurs déterminants pour choisir un refuge sécurisé
Stabilité politique et neutralité historique
Un pays qui reste stable quand tout part en vrille vaut son pesant d’or. Les nations qui maintiennent leur cohésion sociale et leur gouvernance même quand le monde s’enflamme offrent un abri précieux aux réfugiés de l’apocalypse.
La Suisse est la star incontestée de la neutralité, planant au-dessus des conflits depuis 1815. Pendant que l’Europe se déchirait dans des guerres sanglantes, les Suisses perfectionnaient tranquillement leurs montres et leur fromage. Une stratégie qui a fait ses preuves!
Le Costa Rica, qui a supprimé son armée en 1949 et inscrit sa neutralité dans sa constitution en 1983, suit la même logique. Sans forces militaires, il devient une cible sans intérêt pour les belligérants. Parfois, la meilleure défense c’est de ne pas avoir de défense du tout!
Accès aux ressources essentielles (eau, nourriture, énergie)
Quand tout s’écroule, l’accès aux ressources devient une question de vie ou de mort. Les ruptures d’approvisionnement mondiaux rendront l’autonomie locale essentielle. Choisissez votre refuge en conséquence!
L’eau potable d’abord, tout le reste ensuite. Les pays riches en ressources hydriques comme la Nouvelle-Zélande (80 000 m³ par habitant et par an) ou le Chili (avec ses glaciers qui alimentent de nombreuses rivières) ont un avantage décisif. Pas d’eau, pas de vie!
La bouffe, c’est la priorité numéro deux. Les pays qui exportent plus qu’ils n’importent, comme l’Argentine, l’Uruguay ou la Nouvelle-Zélande, pourront nourrir leur population même coupés du monde. Leur agriculture excédentaire devient une assurance-vie collective.
L’énergie complète ce trio vital. L’Islande cartonne avec son électricité 100% renouvelable (géothermie et hydroélectricité). Le Paraguay aussi impressionne, produisant 90% de son électricité grâce au méga-barrage d’Itaipu. L’autonomie énergétique, c’est la clé pour garder la lumière allumée quand tout s’éteint ailleurs.
Facilité d’obtention de résidence ou citoyenneté
Si vous prévoyez de déménager avant que les bombes tombent, mieux vaut connaître les règles d’immigration de votre futur refuge. Tous les pays ne vous accueilleront pas à bras ouverts!
L’Argentine propose un des chemins les plus directs vers la citoyenneté, avec une naturalisation possible après seulement deux ans de résidence légale. Vous gardez même votre nationalité d’origine! Leur programme « rentista » demande juste un revenu mensuel d’environ 900 euros. Une bonne affaire!
Le Paraguay suit de près avec un processus simplifié nécessitant un dépôt bancaire d’environ 5 000 euros et une citoyenneté possible après trois ans. L’Uruguay, plus exigeant financièrement, offre aussi un chemin clair vers la résidence permanente pour les investisseurs et retraités.
Pays | Délai pour citoyenneté | Conditions principales | Double nationalité |
---|---|---|---|
Argentine | 2 ans | Revenu stable (~900€/mois) | Autorisée |
Paraguay | 3 ans | Dépôt bancaire (~5000€) | Autorisée |
Uruguay | 3-5 ans | Revenu stable (~1500€/mois) | Autorisée |
Chili | 5 ans | Emploi ou investissement | Autorisée |
Nouvelle-Zélande | 5 ans | Compétences recherchées ou investissement significatif | Autorisée |
Conclusion
Aucun refuge parfait n’existe, mais certains endroits vous donneront bien plus de chances de survie que d’autres. L’hémisphère sud remporte la palme avec le Cône Sud américain, la Nouvelle-Zélande et certaines parties d’Australie et d’Afrique du Sud offrant le meilleur compromis entre isolement, autosuffisance et infrastructures.
Évaluez votre refuge potentiel sous tous les angles: géographie, économie et politique. La protection naturelle contre les attaques, la capacité à produire de la nourriture localement, l’accès à l’eau et l’indépendance énergétique forment les piliers d’une résistance durable face au chaos.
Au final, votre préparation personnelle reste votre meilleure chance. Développez des compétences d’autonomie, stockez des ressources essentielles et créez un réseau social solide. Ces atouts augmenteront vos chances de survie bien plus que votre simple localisation. La vraie sécurité vient de l’adaptabilité et de la préparation.
Face aux tensions mondiales croissantes, mieux vaut prévenir que guérir. L’histoire nous montre que les personnes préparées s’en sortent toujours mieux que celles qui attendent les bras croisés. Alors, prêt à faire vos valises pour l’hémisphère sud, ou vous préférez tenter votre chance où vous êtes?
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