Que faire en cas d’attaque nucléaire ? Guide de survie complet

Avec les tensions géopolitiques actuelles, parler de survie face à une attaque nucléaire n’est pas si fou. Se préparer à ce genre de catastrophe peut paraître alarmiste, mais c’est plutôt une façon responsable de gérer les risques extrêmes. Ce guide ne cherche pas à vous faire peur – il vous donne des infos pratiques pour survivre à l’impensable. Car quand tout part en vrille, c’est souvent la différence entre connaissances et ignorance qui détermine qui reste debout.

Où se réfugier en cas d’attaque nucléaire ?

Votre première action face à une alerte nucléaire? Trouver un abri correct, et vite! Une explosion nucléaire crée une chaleur infernale, une onde de choc qui pulvérise tout et des radiations mortelles – où vous vous trouvez dans les premières minutes pourrait bien décider si vous vivez ou mourez.

Les abris appropriés

Tous les abris ne se valent pas quand une bombe atomique pète. Voici votre classement par ordre d’efficacité (du meilleur au « mieux que rien ») :

  • Abris antiatomiques dédiés : Quasi introuvables en France, ces bunkers sont la Rolls des refuges.
  • Sous-sols profonds : Particulièrement bons s’ils sont en béton sous plusieurs étages.
  • Parkings souterrains : Leur structure en béton fait d’eux d’excellents refuges improvisés.
  • Centres de transport souterrains : Métros et tunnels vous protégeront pas mal.
  • Bâtiments publics robustes : Certaines mairies, écoles ou hôpitaux ont des parties renforcées.

Les experts de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) sont formels : plus un abri est entouré de matériaux denses comme le béton, la terre ou le métal, mieux vous serez protégé des radiations tueuses.

Caractéristiques d’un bon abri contre les radiations

Pour jauger si votre planque vaut quelque chose contre les radiations, vérifiez ces points clés :

  • Facteur d’atténuation : Un abri correct doit réduire votre exposition aux radiations d’au moins 1000 fois.
  • Profondeur : Visez des espaces qui se trouvent au moins un étage sous terre.
  • Épaisseur des murs : Du béton d’au moins 30 cm d’épaisseur, c’est le minimum syndical.
  • Absence de fenêtres : Ces trous dans les murs sont des autoroutes pour les radiations.
  • Système de ventilation filtré : Idéalement avec filtres HEPA qui arrêtent les particules radioactives.
  • Accès à l’eau et toilettes : Çruciaux si vous comptez rester planqué un moment.

Distance minimale à respecter par rapport à l’épicentre

La distance de sécurité dépend directemant de la puissance du champignon. Pour une bombe thermonucléaire moyenne (1 mégatonne), voilà ce qui vous attend :

Distance de l’épicentre Effets Protection requise
0-3 km Zone de destruction totale, température > 5000°C Survie improbable
3-8 km Destruction massive, brûlures du 3ème degré Abri antiatomique spécifique
8-15 km Dommages structurels graves, brûlures sévères Abri souterrain en béton
15-30 km Bris de vitres, brûlures modérées, radiations Bâtiment solide, loin des fenêtres
30-80 km Principalement retombées radioactives Confinement dans structure standard

Rester au milieu des bâtiments, loin des murs extérieurs

Pas de sous-sol dispo? Coincé dans un immeuble normal? Appliquez la technique « barrière et distance » :

  • Collez-vous au centre du bâtiment, idéalement dans un couloir sans fenêtres.
  • Évitez les murs extérieurs qui arrêtent les radiations comme une passoire arrête l’eau.
  • Descendez aux étages inférieurs si possible, chaque plancher entre vous et le toit est un bonus.
  • Empliez des meubles massifs autour de vous pour créer des barrières de fortune.

Ces techniques de positionnement peuvent sérieusement booster vos chances, même dans un bâtiment ordinaire. N’oubliez pas: mettre du « truc » entre vous et l’extérieur, c’est la base!

Comment se protéger en cas d’attaque nucléaire ?

Une fois votre abri trouvé, concentrez-vous sur la protection contre les radiations immédiates et les retombées qui vont suivre. Les premières heures sont vitales – chaque minute dehors pourrait vous cuire de l’intérieur sans que vous ne sentiez rien.

Les gestes immédiats à effectuer lors de l’alerte

Quand l’alerte sonne, chaque seconde compte. Voici l’ordre des opérations à suivre :

  1. Ne regardez pas l’éclair : Ça peut vous rendre aveugle définitivement.
  2. Abritez-vous immédiatement : Vous avez quelques minutes grand max.
  3. Virez vos fringues extérieures : Elles sont probablement couvertes de particules radioactives.
  4. Décontaminez-vous : Douche si possible, sinon lingettes humides.
  5. Mettez des vêtements propres : Idéalement stockés dans votre abri.
  6. Allumez une radio à piles : Pour suivre les instructions officielles.

Faites tout ça sans paniquer – l’affolement vous fera commettre des erreurs. Entraînez-vous mentalement à suivre ces étapes; votre cerveau en panique vous remerciera plus tard.

Techniques de confinement

Dans votre abri, vous devez empêcher l’air contaminé d’entrer. Le concept de « zone propre » n’est pas négociable :

  • Fermez et verrouillez toutes les ouvertures : Portes, fenêtres, bouches d’aération – tout!
  • Renforcez les fenêtres : Couvrez-les avec du plastique épais fixé par du gros scotch.
  • Bouchez les fentes : Des serviettes mouillées sous les portes font des miracles.
  • Créez un sas d’entrée : Si possible, faites une zone tampon avec du plastique.
  • Coupez ventilation et clim : Ces systèmes pourraient faire circuler l’air radioactif.

Pour un calfeutrage qui tient la route, prévoyez dans votre kit d’urgence :

  • Du gros scotch (type Duct tape) – plusieurs rouleaux
  • Des bâches plastiques épaisses (min 0,1 mm)
  • Du mastic à séchage rapide
  • Des torchons ou serviettes pour colmater

Protection contre les retombées radioactives

Les retombées radioactives sont le vrai danger après le boum initial. Ces saloperies invisibles se déposent comme de la poussière et émettent des radiations qui vous bouffent de l’intérieur pendant des jours ou semaines.

Retenez la règle des trois facteurs de protection :

  • Temps : Limitez votre exposition. Les retombées perdent 90% de leur punch dans les 7 premiers jours.
  • Distance : Chaque mètre entre vous et les particules radioactives réduit votre dose.
  • Blindage : Plus y’a de trucs denses entre vous et l’extérieur, mieux c’est.
Matériau Épaisseur nécessaire pour réduire les radiations de 50%
Plomb 1,3 cm
Acier 2,5 cm
Béton 6,6 cm
Terre 9,1 cm
Eau 18 cm
Bois 22 cm

Gestion des ressources pendant le confinement

Un confinement post-apocalypse nucléaire peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. Gérer vos ressources comme un radin devient vital :

  • Eau : Limitez-vous à 2 litres par personne/jour (1L pour boire, 1L pour l’hygiène).
  • Bouffe : Mangez d’abord ce qui va pourrir puis attaquez les conserves.
  • Batteries : Économisez-les comme si c’était de l’or, priorité aux communications.
  • Médocs : Faites un planning précis, les traitements vitaux d’abord.
  • Déchets : Organisez un système (sacs doubles, coin dédié) pour éviter de transformer votre abri en décharge toxique.

Faites un planning et nommez un responsable des stocks. Sans organisation, la vie en bunker tourne vite au cauchemar. Et croyez-moi, personne ne veut d’une mutinerie dans un abri de 20m²!

Quel produit prendre en cas d’attaque nucléaire ?

Certains produits spécifiques sont cruciaux pour contrer les effets des radiations et rester en vie dans des conditions qui feraient pleurer un préparateur militaire.

Les comprimés d’iode : fonctionnement et utilisation

Les comprimés d’iodure de potassium sont parmi les rares pilules qui fonctionnent vraiment contre les radiations. Leur job est précis :

  • Fonction : Ils remplissent votre thyroïde d’iode normal, bloquant l’absorption d’iode radioactif (iode-131).
  • Limites : Ils protègent uniquement contre le cancer de la thyroïde, pas contre les autres saletés radioactives.
  • Timing : Idéalement avalés 2h avant l’exposition. 6h après? Leur efficacité chute à 50%.

Attention! Ne prenez ces comprimés que sur ordre des autorités. Les gober sans raison peut vous causer des problèmes sans aucun bénéfice. C’est pas des bonbons, quoi.

Médicaments essentiels à avoir dans son kit d’urgence

Au-delà de l’iode, votre pharmacie d’apocalypse nucléaire doit contenir :

  • Anti-vomitifs : L’irradiation vous fera gerber comme jamais.
  • Antibiotiques à large spectre : Les radiations affaiblissent vos défenses immunitaires.
  • Anti-diarrhéiques : Les problèmes intestinaux sont fréquents après exposition.
  • Antidouleurs puissants : L’irradiation fait un mal de chien.
  • Vos médocs personnels : Prévoyez au moins un mois de vos traitements habituels.
  • Matériel de premiers secours : Pour traiter les brûlures et blessures.
  • Solution de réhydratation : Essentiel si vous vomissez ou avez la diarrhée.

Gardez ces médocs dans une boîte étanche et à l’abri de la lumière. Vérifiez régulièrement les dates d’expiration – un médicament périmé dans une situation critique, c’est comme un parachute troué!

Recommandations spécifiques selon l’âge

Les comprimés d’iode, c’est pas « taille unique ». Leur usage varie beaucoup selon l’âge :

Groupe d’âge Dosage recommandé Précautions particulières
Nouveau-nés (< 1 mois) 16,25 mg (1/4 comprimé) Surveillance médicale requise
Bébés (1 mois à 3 ans) 32,5 mg (1/2 comprimé) Écraser et dissoudre dans liquide
Enfants (3 à 12 ans) 65 mg (1 comprimé) Peut être écrasé si nécessaire
Adolescents et adultes jusqu’à 40 ans 130 mg (2 comprimés) Dose standard
Adultes > 40 ans Non recommandé sauf cas particuliers Risque thyroïdien > bénéfice radioprotection
Femmes enceintes ou allaitantes 130 mg (2 comprimés) Protège la mère et l’enfant

Après 40 ans, le risque de cancer de la thyroïde dû aux radiations diminue, mais les effets secondaires des comprimés augmentent. Risk/reward, comme disent nos amis anglophones. Un médecin devrait idéalement évaluer votre cas.

Où et comment se procurer ces produits

En France, l’obtention des comprimés d’iode stable suit deux approches :

  • Distribution préventive : Si vous vivez dans un rayon de 20 km autour d’une centrale nucléaire, l’État vous fournit périodiquement des comprimés.
  • Distribution d’urgence : En cas de bordel nucléaire, des points de distribution seraient mis en place pour tous les autres.

Pour vous procurer ces comprimés :

  • Vérifiez si votre domicile est en zone de distribution préventive.
  • Si oui, récupérez gratuitement vos comprimés en pharmacie avec un justificatif de domicile.
  • Pour les autres médicaments de votre kit, parlez-en à votre médecin.

N’oubliez pas que les comprimés d’iode ne gardent pas leur efficacité éternellement (généralement 7 ans). Vérifiez régulièrement les dates de péremption et renouvelez votre stock si besoin. Comme mon grand-père disait: « Mieux vaut avoir et pas besoin que besoin et pas avoir. »

Préparer son kit de survie nucléaire

Un kit de survie bien ficelé, c’est votre police d’assurance quand le monde part en fumée radioactive. Après une attaque, vous pourriez devoir vous débrouiller seul pendant une à deux semaines avant de voir la moindre aide extérieure.

Liste des fournitures essentielles pour 7 jours

Votre kit de survie nucléaire doit contenir ces trucs de base :

  • Paperasse : Copies de vos papiers, infos médicales, contacts d’urgence
  • Communication : Radio à manivelle/piles, sifflet, miroir pour signaler
  • Éclairage : Lampes à dynamo, bâtons lumineux, bougies longue durée
  • Protection : Masques FFP3, combis jetables, lunettes étanches, gants
  • Hygiène : Lingettes désinfectantes, gel hydroalcoolique, produits pour règles
  • Outils : Couteau multifonction, outils basiques, scotch solide
  • Premiers secours : Kit complet + médocs spécifiques déjà mentionnés
  • Confort : Fringues de rechange, couvertures de survie, sacs de couchage
  • Énergie : Batteries externes chargées, piles diverses
  • Divers : Cash en petites coupures, jeux de cartes/livres pour pas devenir dingue

Rangez tout ça dans des contenants faciles à transporter et étanches. Un sac à dos costaud par personne est idéal. Les trucs les plus importants doivent être accessibles en un clin d’œil – pas envie de vider tout le sac pour trouver votre dosimètre!

Nourriture et eau : quantités recommandées

L’eau et la bouffe prendront le plus de place dans votre kit, mais sans elles, tous vos autres préparatifs sont inutiles :

Eau :

  • Quantité minimale : 14 litres par personne (2L/jour × 7 jours)
  • Emballage : Bouteilles scellées de préférence
  • Purification : Tablettes ou filtres pour traiter l’eau douteuse
  • Extra : Récipients pliables pour collecter l’eau de pluie ou distribuée

Nourriture :

  • Calories : Visez au moins 1500 kcal/personne/jour
  • Critères : Longue conservation, prête à manger, compacte
  • Top options : Barres énergétiques, rations militaires, conserves faciles à ouvrir

Choisissez des aliments nutritifs mais peu volumineux. Les trucs déshydratés sont légers mais bouffent votre eau – réfléchissez bien à ce compromis selon votre situation. Et n’oubliez pas: mieux vaut manger des trucs fades que ne rien manger du tout!

Équipement de protection individuelle

Face aux radiations et particules contaminées, protéger votre peau et vos poumons devient vital si vous devez sortir :

  • Protection respiratoire :
    • Masques FFP3 (au moins 2 par personne)
    • Masques à gaz avec filtres CBRN pour les sorties critiques
  • Protection corporelle :
    • Combinaisons Tyvek jetables
    • Surboottes plastiques
    • Gants en nitrile (plusieurs paires)
    • Lunettes étanches
    • Couvre-chef imperméable
  • Décontamination :
    • Douche portable ou système d’aspersion
    • Savon spécial décontaminant (type Radiacwash)
    • Sacs étanches pour les fringues contaminées

La règle d’or: tout ce qui sort prend des radiations. Prévoyez un sas de transition pour vous nettoyer avant de renter dans votre zone safe. Votre abri, c’est comme votre lit – on n’y ramène pas la crasse du dehors!

Outils de communication et d’information

Se retrouver sans infos après une attaque nucléaire est presque aussi dangereux que les radiations. Restez branché pour prendre les bonnes décisions :

  • Radio : Modèle à piles/solaire/dynamo captant les fréquences d’urgence (87.7 – 108.0 MHz en France)
  • Téléphone satellite : Cher mais potentiellement vital si tous les réseaux sont morts
  • Talkie-walkie : Pour communiquer localement sur 2-5 km
  • Dosimètre : Pour mesurer les radiations que vous prenez
  • Cartes papier : De votre région, avec points d’eau, hôpitaux et routes d’évacuation marqués
  • Guide de survie : Manuel détaillé sur les urgences et soins

La plupart des appareils électroniques sont vulnérables à l’impulsion électromagnétique (IEM) d’une explosion nucléaire en altitude. Gardez vos appareils critiques dans une cage de Faraday improvisée – boîte en métal fermée ou plusieurs couches d’alu. Vos smartphones dernier cri seront peut-être les premières victimes de l’attaque!

Les consignes à suivre après une attaque nucléaire

Les premiers jours après le champignon sont les plus dangereux niveau radiations. La radioactivité des retombées baisse rapidement selon la règle du 7/10: après 7h, le niveau tombe à 1/10e, puis à 1/100e après 49h (7×7).

Décontamination personnelle

Si vous avez traîné dehors pendant ou après l’explosion, décontaminez-vous vite et bien :

  1. Virez vos fringues extérieures : Elles contiennent jusqu’à 90% de la contamination. Coupez-les plutôt que de les passer par la tête.
  2. Emballez ces vêtements : Mettez-les dans un sac plastique scellé et éloignez-le.
  3. Lavez-vous : Douche avec eau et savon, en frottant sans écorcher votre peau. Évitez les après-shampoings qui peuvent fixer les particules radioactives.
  4. Insistez sur certains coins : Cheveux, ongles, plis de peau, oreilles, narines sont des pièges à particules.
  5. Rincez beaucoup : Éliminez toute trace de savon qui pourrait garder des particules.
  6. Vérifiez : Si vous avez un compteur Geiger, utilisez-le pour confirmer que vous êtes clean.

Nettoyez chaque recoin! Une décontamination bâclée peut vous donner des brûlures radioactives et vous exposer en continu. C’est comme se doucher à moitié – ça sert à rien.

Surveillance des autorités et respect des consignes

Dans le chaos post-explosion, les autorités mettront progressivement en place des systèmes d’info et d’aide. Votre discipline peut vous sauver la vie :

  • Sources officielles : Écoutez la radio nationale toutes les heures.
  • Points de rassemblement : N’y allez que si on vous le demande expressément.
  • Évacuations : Suivez strictement les itinéraires et horaires indiqués.
  • Distribution de ressources : Respectez le rationnement mis en place.

Méfiez-vous des rumeurs qui se répandront comme une traînée de poudre. En situation de crise, les infos bidonnées peuvent tuer aussi sûrement que les radiations. Qunad le doute s’installe, fiez-vous aux sources officielles, pas au mec qui « connaît un gars qui bosse dans le nucléaire ».

Gestion de l’eau et de la nourriture potentiellement contaminées

La radioactivité qui se glisse dans votre eau et nourriture est un risque majeur après une explosion. Suivez ces règles strictes :

Pour l’eau :

  • Toute eau de surface (lacs, rivières) est suspecte pendant au moins 1 mois.
  • L’eau du robinet peut rester potable si le réseau n’est pas endommagé.
  • L’eau de pluie récoltée après 72h peut être utilisée après filtration et ébullition.
  • Les nappes souterraines profondes (puits) sont généralement mieux protégées.

Pour la nourriture :

  • Les conserves et aliments emballés hermétiquement restent sûrs.
  • Lavez soigneusement les emballages avant ouverture.
  • Oubliez tous les produits frais exposés aux retombées.
  • Les aliments dans le frigo/congélo sont généralement OK si l’appareil est resté fermé.

En cas de doute, abstenez-vous. La déshydratation et la faim sont des risques réels, mais moins immédiats que d’avaler des particules radioactives qui vous détruiront de l’intérieur. Mieux vaut avoir faim un jour de plus que de manger un truc qui vous tuera lentement.

Quand et comment quitter son abri en toute sécurité

Décider quand sortir de votre tanière est un des choix les plus difficiles. Selon le Nuclear Safety Project, voilà les étapes clés :

Timing :

  • Confinement total : Minimum 48-72h sans mettre un nez dehors.
  • Sorties courtes : Après 3-4 jours, sorties possibles de 10-15 minutes max pour l’essentiel.
  • Évacuation : Envisageable après 7-14 jours selon les niveaux de radiation.

Préparation avant sortie :

  • Mettez toute votre protection (masque et combinaison).
  • Planifiez votre trajet exact et chronométrez-vous.
  • Emportez un dosimètre si vous en avez un.
  • Préparez votre zone de décontamination avant de sortir.

Signes qu’il est OK de quitter définitivement l’abri :

  • Annonce officielle des autorités autorisant l’évacuation.
  • Présence visible des secours dans votre zone.
  • Niveaux de radiation sous 10 mSv/h (si vous pouvez mesurer).
  • Retour partiel de services comme l’eau ou l’électricité.

La patience est votre meilleure arme. Sortir trop tôt peut anéantir tous vos efforts de protection. C’est comme quitter l’hôpital contre avis médical – sauf que là, personne ne viendra vous chercher si vous vous effondrez dans la rue radioactive!

Conclusion

Se préparer au pire peut sembler exagéré, mais c’est cette préparation qui transforme une catastrophe en simple défi de survie. Les connaissances et ressources de ce guide sont des outils que vous espérez ne jamais utiliser, mais qui peuvent faire toute la différence entre vivre et mourir.

La préparation face au risque nucléaire n’est pas de la paranoïa mais une approche responsable dans un monde où les tensions géopolitiques montent. Les trois facteurs qui détermineront votre survie sont les mêmes que pour toute urgence: connaissance, matériel et mental.

Gardez ce guide à portée de main, montez progressivement votre kit de survie, et partagez ces infos avec vos proches. Dans l’enfer post-nucléaire, l’entraide communautaire sera aussi importante que vos préparatifs persos.

La meilleure protection reste quand même d’éviter les conflits. Espérons que ces connaissances vous serviront jamais, mais soyons quand même prêts au cas où. Comme disait un de mes profs de physique: « Le pire, c’est pas toujours sûr… mais c’est toujours possible! »

Laisser un commentaire

You May Have Missed