Comment se Préparer aux Catastrophes Majeures
À l’heure actuelle, des catastrophes peuvent nous tomber dessus sans crier gare. Qu’elles soient naturelles, technologiques ou sanitaires – personne n’est vraiment protégé en France. Une inondation, un tremblement de terre ou un accident industriel peut chambouler nos vies en quelques minutes. Pourtant, on reste la plupart du temps mal préparés. Ce guide va combler ce vide, car une bonne préparation peut sauver des vies.
Pas besoin de paniquer pour autant ! C’est juste du bon sens. Comme disent les pros de la gestion des risques : « Se préparer au pire ne l’attire pas, mais ça aide sacrément quand il se pointe. »
Quelles sont les cinq étapes de gestion des catastrophes ?
Gérer une catastrophe, c’est comme suivre une recette en cinq temps. Comprendre ces étapes nous aide à ne pas nous retrouver comme une poule sans tête face aux urgences.
La prévention des risques
La prévention, c’est notre bouclier contre les catastrophes. Son but ? Éviter que le désastre ne frappe. En France, on a mis en place plusieurs outils pour ça :
- Les Plans de Prévention des Risques (PPR) qui disent « non merci » aux maisons dans les zones dangereuses
- Le système Vigicrues qui surveille les cours d’eau comme un faucon
- Les normes antisismiques pour que nos bâtiments résistent aux secousses
- Les campagnes d’info comme la journée mondiale de prévention (13 octobre)
Pour vous, l’essentiel est de connaître les risques de votre coin. Filez à votre mairie ou sur son site web pour consulter le DICRIM – ce petit document liste tous les dangers qui peuvent frapper votre commune.
L’atténuation des impacts potentiels
L’atténuation, c’est accepter que le danger puisse arriver mais limiter la casse. Si la prévention combat les causes, l’atténuation s’attaque aux conséquences.
Au niveau national, ça donne des digues, des bassins de rétention et des systèmes d’alerte rapide. Chez vous, voici ce que vous pouvez faire :
- Renforcer votre maison (contre tremblements et tempêtes)
- Poser des batardeaux ou clapets anti-retour si vous êtes en zone inondable
- Couper régulièrement vos arbres pour éviter qu’ils ne s’écrasent sur votre toit
- Bien vérifier vos assurances (garanties « catastrophes naturelles » et « technologiques »)
Selon le ministère de la Transition écologique, chaque euro investi dans l’atténuation permet d’économiser jusqu’à sept euros de réparations après catastrophe. Pas bête, non ?
La préparation et planification
La préparation, c’est avoir un plan B (et même C et D) quand tout part en vrille. Cette phase fait toute la différence entre courir partout en hurlant et réagir avec méthode.
Les autorités françaises ont leurs Plans Particuliers d’Intervention pour les sites industriels dangereux et des Plans Communaux de Sauvegarde pour organiser les secours localement.
Pour vous, se préparer signifie :
- Préparer un kit de survie pour 72h (on en parle plus tard)
- Créer un plan d’urgence familial clair comme de l’eau de roche
- Apprendre les gestes qui sauvent (formation PSC1)
- Savoir quoi faire selon chaque type de catastrophe
- Repérer les chemins d’évacuation et les abris près de chez vous
Se préparer, c’est aussi dans la tête : imaginer les scénarios catastrophe réduit la panique quand ils se produisent vraiment. Oui, c’est un peu comme s’entraîner mentalement pour les JO du désastre !
Les stratégies d’intervention immédiate
L’intervention, c’est le moment où tout le monde se retrousse les manches face au désastre. Ça concerne les secours, les autorités et vous aussi. En France, on s’appuie sur plusieurs systèmes :
- Le plan ORSEC qui coordonne tous les services de secours
- Les cellules de crise dans les préfectures et mairies
- Le système FR-Alert qui envoie des messages sur vos téléphones
- Les associations comme la Croix-Rouge ou la Protection Civile
Pour vous, intervenir veut dire :
- Protéger d’abord votre vie et celle de vos proches
- Appeler les secours (112) sans raconter votre vie
- Aider les personnes vulnérables si vous le pouvez
- Suivre les consignes d’évacuation ou de confinement
- Éviter de saturer les lignes téléphoniques avec des appels non urgents
Le processus de rétablissement post-catastrophe
Le rétablissement est la phase la plus longue et souvent la plus oubliée. C’est revenir à une vie normale après la tempête, tant pour les bâtiments que pour les têtes.
Les autorités mettent en place :
- La procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les assurances
- Des cellules psychologiques pour aider les traumatisés
- Des solutions de relogement temporaire
- Des aides financières pour reconstruire
Pour vous, le rétablissement implique :
- Faire l’inventaire des dégâts avec photos à l’appui
- Contacter votre assurance rapidement (généralement sous 5 jours)
- Mettre à l’abri ce qui peut être sauvé
- Nettoyer et désinfecter votre logement (avec précautions)
- Reconstruire en intégrant des améliorations contre les futurs risques
N’oubliez pas le côté émotionnel : chercher du soutien psy n’est pas un signe de faiblesse mais de sagesse. Les catastrophes laissent parfois des cicatrices invisibles mais douloureuses.
Comment préparer un kit d’urgence efficace pour 72h ?
Le fameux kit d’urgence 72h, c’est votre bouée de sauvetage quand tout coule. On l’appelle aussi « go-bag » ou « sac d’évacuation ». Ces trois jours correspondent au temps maximum pour que les secours s’organisent à grande échelle.
Les éléments essentiels à inclure
Un bon kit doit être facile à transporter et contenir le nécessaire pour survivre. Voici les indispensables :
- Un sac à dos costaud et si possible imperméable (60-80L)
- Une lampe torche à manivelle ou avec piles de rechange
- Une radio portable pour capter les infos
- Un sifflet pour signaler où vous êtes
- Un couteau multifonction, le meilleur ami du survivant
- Des bâtonnets lumineux pour voir dans le noir
- Des allumettes waterproof et un briquet
- Une boussole et une carte de votre région
- Un chargeur solaire ou à manivelle pour votre téléphone
Vérifiez tout ce bazar tous les six mois. Les piles ont la fâcheuse habitude de se vider même quand on ne s’en sert pas, les traîtresses !
Les documents importants à sécuriser
Certains papiers valent de l’or en situation de crise. Préparez une pochette étanche avec :
- Des photocopies des cartes d’identité de toute la famille
- Les carnets de santé et ordonnances en cours
- Les contrats d’assurance (logement, santé, vie)
- Les baux ou titres de propriété
- Les contacts d’urgence
- Du cash en petites coupures
- Une liste des numéros importants
Version moderne : scannez tout ça sur une clé USB cryptée ou dans le cloud. Mais gardez quand même les versions papier des docs essentiels dans le kit, au cas où la technologie nous lâcherait.
La nourriture et l’eau nécessaires
Sans eau, on ne tient pas longtemps. C’est l’élément crucial de votre kit. Prévoyez :
- 3 litres d’eau par personne et par jour (9L au total par personne)
- Des pastilles pour purifier l’eau douteuse
- Un filtre portable pour l’eau
- Des aliments qui se conservent et boostent l’énergie :
- Barres énergétiques et fruits secs
- Conserves prêtes à manger (faciles à ouvrir)
- Sachets de bouffe lyophilisée
- Biscuits secs et crackers
- Un petit réchaud avec son combustible
- Des couverts multi-usages
- Un ouvre-boîte manuel (crucial si vous avez des conserves)
Choisissez des aliments que vous mangez d’habitude. Une crise n’est pas le moment idéal pour découvrir que votre estomac déteste les rations lyophilisées ! Vérifiez les dates de péremption et renouvelez tout ça tous les 6-12 mois.
Les médicaments et trousse de premiers soins
Quand les hôpitaux sont débordés, votre trousse de premiers soins devient vitale. Voici ce qu’il faut y mettre :
- Vos médicaments persos pour au moins une semaine (avec ordonnances)
- Des anti-douleurs (paracétamol, ibuprofène)
- Des antiseptiques en solution et lingettes
- Des pansements variés
- Bandages élastiques et compresses stériles
- Gants médicaux jetables
- Ciseaux et pinces à épiler
- Couverture de survie (le truc qui fait du bruit et brille)
- Masque de réanimation
- Anti-allergies
- Anti-diarrhée (parce que c’est vraiment pas le moment)
- Un thermomètre
Si quelqu’un dans votre famille a un problème de santé particulier, ajoutez le nécessaire. Pour les bébés, pensez aux médicaments adaptés à leur âge.
Les outils et matériel de survie
Certains outils vous aideront à improviser un abri ou faire des réparations en urgence :
- Une tente légère ou une bâche avec de la corde
- Un sac de couchage compact
- Des fringues adaptées à la saison (préférez les couches superposables)
- Des gants de travail pour ne pas s’abîmer les mains
- Un mini kit d’outils (tournevis, marteau, clés)
- Du scotch ultra-résistant (duct tape, le meilleur ami des bricoleurs désespérés)
- Des masques anti-poussière (FFP2 ou FFP3)
- Des serviettes qui sèchent vite
- Le minimum syndical pour l’hygiène (savon, gel désinfectant, PQ)
- Des sacs poubelle costauds (ils ont mille usages)
Adaptez ce kit aux risques de votre région. Vous vivez en zone inondable ? Ajoutez des bottes étanches et des sacs imperméables supplémentaires.
Quels sont les différents types de catastrophes à anticiper ?
Les catastrophes naturelles fréquentes en France
La France n’est pas épargnée par les colères de mère Nature. Certaines régions trinquent plus que d’autres :
- Inondations : Le risque n°1 en France, qui concerne plus de 17 millions d’habitants. Les bassins de la Seine, Loire, Rhône et Garonne y sont particulièrement exposés. Les crues peuvent être lentes ou foudroyer sans prévenir (ces traîtresses crues cévenoles).
- Tempêtes et vents violents : Les côtes atlantique et méditerranéenne s’en prennent plein la figure régulièrement. Souvenez-vous de Lothar et Martin (1999), Klaus (2009) ou Xynthia (2010) qui ont mis un sacré bazar.
- Séismes : Pas aussi violents qu’au Japon, mais bien présents dans les Pyrénées, les Alpes, le fossé rhénan et surtout aux Antilles où ça secoue sévère.
- Mouvements de terrain : Glissements, effondrements de cavités, coulées de boue… environ 7000 communes sont concernées.
- Feux de forêt : Le sud souffre traditionnellement, mais avec le changement climatique, le feu gagne du terrain vers le nord.
D’après la Caisse Centrale de Réassurance, ces catastrophes ont coûté plus de 38 milliards d’euros entre 1982 et 2019. Et avec le changement climatique, la facture risque d’augmenter. Réjouissant, n’est-ce pas ?
Les risques technologiques et industriels
L’industrie, c’est bien pratique, mais ça peut faire boum. La France a son lot d’installations à risque :
- Risques industriels : Avec plus de 1200 sites Seveso (dont 700 « seuil haut »), on a de quoi faire. Explosion, incendie ou nuage toxique… L’accident d’AZF à Toulouse en 2001 nous rappelle que ce n’est pas de la science-fiction.
- Risque nucléaire : 19 centrales (58 réacteurs), champion d’Europe ! Des zones de protection existent autour de ces installations (PPI).
- Transport de matières dangereuses : Ce risque se balade partout en France, sur les routes, rails, canalisations et voies navigables.
- Ruptures de barrages : Plus de 700 grands barrages dont la rupture ferait des vagues, et pas des petites.
Pour ces risques bien spécifiques, on a mis au point des procédures particulières :
Type d’alerte | Signal | Consigne |
---|---|---|
Alerte industrielle | Sirène modulée (montante et descendante) | Confinement immédiat |
Alerte nucléaire | Sirène + message radio | Confinement et prise d’iode stable |
Rupture de barrage | Signal spécifique « corne de brume » | Évacuation vers les hauteurs |
Les crises sanitaires majeures
Le Covid nous a bien montré que les microbes peuvent mettre la planète à genoux. Plusieurs menaces sanitaires peuvent nous tomber dessus :
- Pandémies virales : Grippes, coronavirus et autres joyeusetés microscopiques qui voyagent plus vite que nous.
- Risques bactériologiques : Épidémies bactériennes, avec ces sales bêtes qui résistent aux antibiotiques.
- Crises environnementales : Pollution massive de l’air ou de l’eau qui nous rend tous malades.
- Menaces biologiques : Rares mais possibles, des attaques utilisant des agents pathogènes.
Pour vous préparer spécifiquement :
- Gardez en stock des masques FFP2 et du gel hydroalcoolique
- Maîtrisez les techniques de confinement sanitaire
- Adoptez des habitudes d’hygiène dignes d’un chirurgien
- Stockez assez de nourriture pour limiter vos sorties
Les situations d’urgence civile
D’autres scénarios peuvent aussi nous pourrir la vie :
- Attaques terroristes : La France a connu son lot d’attentats, et des protocoles spécifiques ont été développés.
- Troubles civils majeurs : Manifs qui dégénèrent, émeutes qui bloquent l’accès aux services essentiels.
- Cyberattaques : Quand les hackers s’en prennent à nos infrastructures vitales (énergie, communications, systèmes financiers).
- Pénuries d’approvisionnement : Quand les chaînes logistiques se cassent la figure et que les rayons se vident.
Face à ces situations, quelques réflexes à adopter :
- Éviter les zones chaudes comme la peste
- Garder un stock minimum de produits de première nécessité
- Avoir du cash (quand les cartes bancaires ne marchent plus)
- Connaître des itinéraires bis pour vos trajets importants
Établir un plan familial d’urgence
Identification des lieux sûrs et points de rassemblement
Un bon plan d’urgence commence par savoir où se mettre à l’abri. Cette étape est à faire avant que tout parte en vrille :
- À domicile : Repérez les endroits les plus sûrs selon le danger :
- Pendant un séisme : sous une table solide, dans l’encadrement d’une porte porteuse
- En cas d’inondation : montez aux étages
- Face à un risque chimique : une pièce avec peu de fenêtres, facile à isoler
- Points de rassemblement extérieurs :
- Un point principal : facile d’accès et connu de tous (place, parc)
- Un plan B : au cas où le premier point serait inaccessible
- Un refuge de secours : chez des proches loin de votre zone
Marquez ces points sur une carte et notez leurs coordonnées GPS. Prévoyez plusieurs chemins pour y arriver, car votre route habituelle peut être coupée.
Faites un exercice pratique en famille au moins une fois par an. C’est comme un exercice incendie à l’école, mais version familiale. Pas très fun, mais ça peut sauver des vies !
Communication en situation de crise
Quand tout part en vrille, les moyens de communication habituels peuvent tomber en rade. Prévoyez un plan B :
- Contact principal hors zone : Désignez une personne qui vit ailleurs comme relais d’info entre les membres dispersés de la famille.
- Méthodes de communication prioritaires :
- SMS plutôt qu’appels (ça passe mieux quand le réseau est saturé)
- Applis de messagerie via internet (WhatsApp, Signal)
- Réseaux sociaux avec fonctions de crise (Facebook Safety Check)
- Équipements de secours :
- Radio portable pour capter les infos officielles
- Téléphone satellite pour les cas extrêmes
- Talkies-walkies pour communiquer localement
- Batteries externes pour que vos smartphones tiennent le coup
Chaque membre de la famille devrait avoir sur lui une carte ou un bracelet d’urgence avec les infos essentielles : contacts, groupe sanguin, allergies et traitements médicaux. Pour les enfants, c’est vraiment indispensable.
Procédures d’évacuation et de confinement
Selon la catastrophe, il faudra soit se carapater vite fait, soit se barricader chez soi. Chaque option demande une préparation spécifique :
Procédure d’évacuation
- Préparation :
- Kit d’urgence prêt et facile à attraper
- Check-list pour ne rien oublier d’important
- Itinéraires d’évacuation planifiés (principal et pla n B)
- Point de rendez-vous familial clairement défini
- Action :
- Signal de départ : un mot-clé familial
- Coupure des réseaux (gaz, électricité) si possible
- Vérifier que personne ne reste derrière
- Fermer le logement (sans traîner)
Procédure de confinement
- Préparation :
- Choix d’une « pièce refuge » (idéalement sans fenêtre ou facile à isoler)
- Matériel pour isoler la pièce (scotch large, plastique, etc.)
- Réserves d’eau et de nourriture accessibles
- Moyens de communication opérationnels
- Action :
- Fermer portes, fenêtres et couper la ventilation
- Calfeutrer les ouvertures si nécessaire
- Écouter la radio pour suivre les consignes
- Économiser ressources et mouvements
Écrivez ces procédures simplement et affichez-les dans un coin visible de la maison. Faites des jeux de rôle en famille régulièrement pour que chacun sache quoi faire. C’est comme répéter une pièce de théâtre, sauf que le but est de rester en vie !
Adaptation aux besoins spécifiques des membres vulnérables
Les personnes vulnérables (jeunes enfants, personnes âgées, handicapées ou malades chroniques) ont besoin d’une attention particulière dans votre plan :
- Pour les personnes à mobilité réduite :
- Prévoyez un équipement d’aide à la mobilité de secours
- Repérez des chemins d’évacuation accessibles
- Désignez des personnes pour les aider
- Pensez à des moyens de transport adaptés
- Pour les personnes sous traitement médical :
- Faites un stock de médicaments (au moins pour 2 semaines)
- Gardez des copies des ordonnances
- Prévoyez le matériel médical nécessaire (si possible qui marche sans électricité)
- Écrivez les procédures médicales essentielles
- Pour les enfants :
- Expliquez-leur les choses simplement sans leur faire peur
- Mettez leur doudou ou jouet préféré dans leur kit personnel
- Apprenez-leur des gestes simples et des règles de sécurité basiques
- Donnez-leur une carte d’identité avec contacts d’urgence
- Pour les animaux :
- Préparez un kit spécial toutou/minou (bouffe, eau, laisse, cage)
- Assurez-vous qu’ils sont identifiables (puce, médaille)
- Trouvez des refuges qui acceptent les animaux
Créer un réseau d’entraide avec vos voisins peut faire toute la différence, surtout pour les personnes seules. L’union fait la force face aux catastrophes !
Comment réagir pendant une situation de crise ?
Les bons réflexes selon le type de catastrophe
Chaque catastrophe a ses propres règles du jeu. Voici les moves gagnants selon la menace :
En cas d’inondation
- Montez aux étages avec eau, bouffe et kit d’urgence
- Coupez l’électricité et le gaz avant que l’eau n’arrive
- Ne partez que si les autorités le demandent
- Jamais, au grand jamais, ne traversez une zone inondée à pied ou en voiture (30 cm d’eau suffisent pour emporter votre caisse !)
En cas de séisme
- À l’intérieur : planquez-vous sous un meuble solide, loin des fenêtres
- Dehors : éloignez-vous des bâtiments, arbres et lignes électriques
- En voiture : arrêtez-vous à distance des constructions
- Après les secousses : coupez gaz et électricité, sortez par les escaliers (l’ascenseur, c’est le piège mortel)
En cas d’accident industriel
- Enfermez-vous dans un bâtiment, fermez tout
- Bouchez toutes les ouvertures
- Coupez ventilation et clim
- Restez loin des fenêtres
- Pas de cigarette ou flamme (à moins que vous ne vouliez finir en feu d’artifice)
En cas d’incendie
- Si le feu est petit, attaquez-le avec un extincteur
- Si le feu est gros : dehors, vite fait, en fermant portes et fenêtres
- Rampez sous la fumée (l’air est meilleur près du sol)
- Jamais d’ascenseur (vraiment, jamais)
- Ne faites pas demi-tour (ce n’est pas le moment de revenir chercher votre téléphone)
En cas de tempête/ouragan
- Abritez-vous dans un bâtiment solide, loin des vitres
- Fermez volets, portes et fenêtres
- Débranchez tous les appareils électriques
- Ne sortez pas (même si votre coiffure résiste au vent)
- En voiture : arrêtez-vous et attendez que ça passe
Gardez votre sang-froid et agissez méthodiquement. La panique tue souvent plus que la catastrophe elle-même. Le ministère de l’Intérieur confirme que les bons réflexes réduisent drastiquement les risques de blessures graves.
Suivre les consignes des autorités
Quand la crise frappe, les autorités se démènent pour gérer le bazar et vous donner les bonnes consignes. Les suivre peut sauver votre peau :
- Sources d’info fiables :
- Radio France (France Inter, France Info, France Bleu) : ayez une radio à piles
- Chaînes d’info en continu
- Sites web officiels (préfectures, mairies, gouvernement)
- Comptes officiels sur les réseaux sociaux
- Système FR-Alert sur vos téléphones
Méfiez-vous des rumeurs et fake news qui se multiplient comme des lapins en période de crise. Elles peuvent vous pousser à faire des trucs stupides ou dangereux.
Selon le type de catastrophe, on vous demandera différentes choses :
Type de consigne | Signification | Action attendue |
---|---|---|
Confinement | Rester à l’abri dans un bâtiment | Se planquer, fermer portes/fenêtres, calfeutrer si nécessaire |
Évacuation | Quitter la zone à risque | Suivre les itinéraires indiqués avec son kit d’urgence |
Mise à l’abri | Se protéger temporairement | Rejoindre un abri désigné ou une zone sécurisée |
L’expérience montre que les gens qui suivent les consignes s’en tirent généralement mieux. Ce n’est pas le moment de jouer au rebelle !
Utiliser correctement les numéros d’urgence
En pleine catastrophe, les services d’urgence croulent sous les appels. Utilisez-les à bon escient :
- Numéros à connaître :
- 112 : numéro d’urgence européen (marche même sans crédit/réseau)
- 18 : pompiers
- 15 : SAMU
- 17 : police/gendarmerie
- 114 : numéro d’urgence par SMS pour les sourds/malentendants
N’appelez que pour des urgences réelles. Pour les infos générales, consultez plutôt les médias ou les numéros verts spéciaux mis en place lors des grosses crises.
Quand vous appelez les secours, suivez cette recette :
- Dites qui vous êtes
- Décrivez clairement ce qui se passe
- Donnez votre position exacte (adresse, repères)
- Précisez combien de personnes sont touchées et leur état
- Répondez aux questions sans vous énerver
- Ne raccrochez pas avant qu’on vous le dise
Si possible, une seule personne par groupe devrait appeler les secours. Pas la peine que toute la famille raconte la même histoire !
Communication via réseaux sociaux pendant la crise
Les réseaux sociaux sont devenus incontournables en situation de crise, mais attention à les utiliser intelligemment :
- Bons usages :
- Informer vos proches que vous êtes OK (Facebook Safety Check)
- Suivre les comptes officiels pour des infos vérifiées
- Signaler des personnes disparues ou en détresse
- Organiser l’entraide entre voisins
- À éviter absolument :
- Partager des infos non vérifiées (c’est pas le moment de jouer au journaliste amateur)
- Diffuser des images choquantes
- Révéler des détails sur les opérations de secours en cours
- Saturer les réseaux avec des communications non essentielles
Lors de certaines crises, des hashtags spécifiques émergent (#PorteOuverte pendant les attentats de Paris par exemple). Utilisez-les à bon escient.
N’oubliez pas que les réseaux sociaux sont des vampires à batterie. En situation d’urgence, limitez-vous à l’essentiel pour préserver l’autonomie de vos appareils. Ce n’est pas le moment de poster des selfies apocalyptiques !
Conclusion
Se préparer aux catastrophes, c’est pas être parano, c’est être responsable. Comme on l’a vu dans ce guide, cette préparation repose sur plusieurs piliers : comprendre comment gérer une crise, avoir un kit d’urgence bien pensé, connaître les risques de son coin, préparer un plan familial et savoir comment réagir quand ça sent le roussi.
L’histoire récente nous montre que personne n’est vraiment à l’abri. Le changement climatique, nos infrastructures interdépendantes et la complexité de notre société créent de nouvelles failles. Mais on a aussi des outils sans précédent pour faire face : techno de communication, systèmes d’alerte sophistiqués, info en temps réel.
N’oubliez pas que survivre aux catastrophes n’est pas qu’une question d’équipement ou de connaissances techniques. C’est aussi savoir garder son calme, s’adapter rapidement et s’entraider. Les survivants des grandes catastrophes le disent tous : le mental et la solidarité font toute la différence.
Et surtout, la préparation aux situations d’urgence n’est pas un truc qu’on fait une fois et basta. Mettez à jour votre plan et votre kit régulièrement, restez informé sur l’évolution des risques et partagez vos connaissances avec vos proches. Comme dit le proverbe : « Mieux vaut prévenir que guérir » – et pour les catastrophes majeures, ce vieil adage prend tout son sens !
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